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Littérature Indo-Guadeloupéenne 

L indianité en Guadeloupe résulte de la volonté de la France colonisatrice d'implanter dans cette région, pour des raisons hautement économiques, des masses laborieuses arrachées à l'Inde. C'est donc un héritage de l'histoire de France. A ce titre, elle participe à la définition de la culture au sein de la République française.
 

Cependant, bien que, exerçant une unflfluence certaine sur le processus d'élaboration socio-économique et culturelle, elle fût longtemps ignorée et marginalisée. Interdit pratiquement d'école jusqu'en 1946, l'indien de Guadeloupe ne pouvait pas conquérir le savoir, et écrire sa propre histoire. La dimension spécifique de cette présence demeura de cette façon fugitive, dans l'expression identitaire. Ce fut le cas chez SAINTJOHN Perse où l'on décèle une espèce d'indianité flottante, tandis que chez CESAIRE, une seule citation honore ce fait culturel.

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Heureusement, depuis quelques années, cette indianité enfin reconnue, gagne lentement sa place dans l'expression littéraire, antillaise. De Maurice VIRASSAMY à Ernest PEPIN, le fait Indo-Guadeloupéen investit le réalisme et l'imaginaire. D'ailleurs, come pour réparer l'oubli pour ne pas dire la faute, des intellectuels avec insistance, évoquent cette indianité, partie intégrante de la réalité. Des écrivains martiniquais et notamment Raphël CONFIANT traduisent avec talent l'authenticité ethno-sociologue de leur île, sans occulter la présence d'origine indienne.

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En Guadeloupe, confinée longtemps dans l'oralité, blottie dans les souvenirs et les paysages de nos campagnes, l'indianité, par la littérature et le poésie, s'évade de plus en plus de l'ignorance et du silence. La quête des identités, contraint à la reconnaissance de toutes les racines. Florette MORAND nous présente AÏCHA, une jeune indienne de Saint-François qui se donne à Marc de Saint-Germain. Max JEANNE relate la souffrance, l'exclusion de l'indien. PEPIN, CONDE inventent des personnages ancrés dans les traditions issues de l'Inde. Bref, la littérature Guadeloupéenne prend les couleurs  indo-guadeloupéennes. 

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Bref, avec Ernest MOUTOUSSAMY, naissent des héros, des personnages historiques s'inscrivant fondamentalement dans des récits consacrés à la culture et à la civilisation indienne. La langue française, la culture locale s'enrichissent de nouveaux apports de la sagesse orientale et des traditions millénaires de l'Inde.

La jeune littératue indo-guadeloupéenne prend racine dans l'expression littéraire. 

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